Résumés des communications et posters > Par auteur > Boutemine Narimene

Le potentiel des friches industrielles dans la dynamique urbaine à Alger, le cas du quartier d'El Hamma
Narimene Boutemine  1, 2@  
1 : Ecole d'architecture et d'urbanisme d'ALGER
2 : Laboratoire ville urbanisme et développement durable (VUDD)

 

Boutemine Narimene [1]

Othmani-Chabou Meriem [2]

 

Résumé:

La capitale Algérienne vit ces dernières années au rythme des mutations de développement et d'amélioration du paysage urbanistique dans le cadre de la politique de métropolisation de la ville d'Alger et de son plan stratégique à l'horizon 2035, en quête d'un titre de ville monde, son plan vise à structurer la ville, à maîtriser sa croissance et revitaliser son centre par la rénovation ou la réhabilitation du bâti existant.

Dans un pays où le taux d'urbanisation est estimé à 71.81%[3], la maitrise du développement urbain devient alors un enjeu majeur pour la préservation des ressources naturelles, Alger se doit de maitriser son urbanisation : une libération de nouvelles assiettes foncières avoisinant d'une superficie de 500 hectares à travers 18 communes[4], destinées au programme promotionnel public, et à certains des 83 projets structurants programmés de la ville. Parmi ce foncier libéré, 24 000 m² sont en court de démolition dans l'ancien quartier en friche des Abattoirs d'Alger pour abriter les nouveaux bâtiments du Conseil de la nation et de l'Assemblé populaire nationale conçus par l'architecte français Christian de Portzamparc.

Les friches présentes à Alger sont majoritairement d'origine industrielle résultants de désindustrialisation qu'a connu Alger par le passé suite à la fermeture ou à la délocalisation d'entreprises à l'aube de l'indépendance suivi de la crise économique des années 90, provoquant ainsi une montée du chômage dans la population locale, dégradant peu à peu l'image de la ville et entraînant le déclin de ses quartiers.

Aujourd'hui ces friches représentent une opportunité de densification à l'intérieur du tissu bâti, de la promotion du développement local, d'aération du tissu et d'amélioration de la trame verte des villes. En effet, En Algérie, comment es-ce-que les friches industrielles sont elles prises en charge dans la législation ? et particulièrement, comment les instruments d'urbanisme abordent-ils cette question ? Et quel devenir assiègent-ils à ces friches ?

L'objectif de cette communication est de comprendre dans un premier temps l'évolution historique des friches industrielles à Alger : nous exposerons comme cas d'étude le quartier d'El Hamma, à travers le quel nous étudierons le traitement des friches industrielles par les documents d'urbanisme en optant pour une approche purement historique ; dans un second temps, il s'agira de présenter la réalité de ces friches (densité, usage actuel et programmation future) et les potentialités qu'elles peuvent apporter dans la dynamique urbaine du quartier , qui représentent les résultats de notre enquête empirique.

 

 

[1]Doctorante , laboratoire Ville, Urbanisme et Développement Durable (VUDD), EPAU n.boutemine@epau-alger.edu.dz

[2] Maitre de conférence “A”.laboratoire (VUDD), à l'Ecole Polytechnique d'Architecture et d'Urbanisme , m.chabou@eapu-alger.edu.dz

 

[3] Perspectives monde, la banque mondiale http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/tend/DZA/fr/SP.URB.TOTL.IN.ZS.html

[4] Rapport d'orientation et de présentation du Plan d'Aménagement et d'urbanisme


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